Juste des prix justes

1. Pour une rémunération juste de celles et ceux qui produisent

Savez-vous par exemple qu’une carotte primeur met six mois à pousser ? Six mois pendant lesquels elle ne pousse pas toute seule toute seule : il faut désherber chaque semaine, veiller à ce qu’elle ait assez d’eau et de soleil, la préserver des petites bêtes qui ne lui voudraient pas que du bien… Bref, derrière une carotte, comme derrière un pot de yaourt, un sac de farine ou un tube de dentifrice, il y a de vraies personnes qui travaillent avec soin et engagement. Du côté de Scarabée, nous achetons leurs produits en prenant en compte la réalité des productrices et producteurs pour leur assurer un prix décent.

2. Pour des prix accessibles

Un prix juste, c’est aussi un prix accessible. Pour y parvenir, Biocoop, avec sa plateforme d’approvisionnement, est un sacré atout ! En achetant en gros volumes pour tout le Grand Ouest, la coopérative nous permet de profiter d’économies d’échelle et de bénéficier de remises que nous répercutons ensuite sur nos prix de vente en magasin. 70 % de nos produits proviennent de cette plateforme : la coopération a du bon.

3. Pour un juste équilibre

Pour parvenir à proposer des prix accessibles, nous pilotons au plus près notre marge. La marge, c’est la part du prix de vente qui entre dans l’escarcelle de Scarabée après avoir payé la ou le fournisseur. Piloter la marge est un exercice d’équilibriste qui se joue rayon par rayon, et même produit par produit, avec l’enjeu d’atteindre l’équilibre en fin de parcours à l’échelle de la coopérative. Chez Scarabée, nous choisissons volontairement de la réduire sur certains produits comme les produits bébé, le lait, le pain et le vrac et de l’augmenter sur d’autres moins indispensables. En moyenne, notre marge est calculée au plus juste : elle est de moins de 32 % en 2025.

4. Pour une agriculture paysanne vivace

Faire partie du réseau Biocoop, c’est contribuer au développement de filières équitables en circuit court pour lesquelles le prix juste est défini sur la base des coûts de production. Avec ses paysan·nes associé·es, Biocoop crée des filières agricoles d’un bout à l’autre de la chaîne alimentaire. Aujourd’hui, cela représente 20 groupements de producteurs et productrices bio, plus de 3 000 fermes partout en France dans 4 filières : les fruits et légumes, les céréales et protéagineux, les produits laitiers et la viande.

5. Pour un projet pérenne

Nous voulons continuer à faire ce que nous savons faire de mieux : offrir aux producteurs et productrices bio des débouchés grâce à des magasins accueillants, vitrines de la vitalité du monde paysan, grâce à des restaurants qui valorisent les bons produits bio du territoire, et même grâce à un journal qui décrypte pour vous les enjeux du monde de la bio paysanne. L’argent que Scarabée gagne grâce à ses clientes et clients ne sert pas à faire du profit, mais à poursuivre ce projet d’intérêt collectif qui nous anime depuis plus de quarante ans !