Ambition décarbonation
Réduire notre impact environnemental, c’est la mission que nous nous donnons au quotidien pour contribuer à un avenir désirable. Biodiversité, eau, climat, santé et alimentation sont intimement liés. Alors c’est sur tous les tableaux à la fois qu’il faut jouer. Côté empreinte carbone, comment fait-on chez Scarabée pour ajouter notre pierre à l’édifice de la sobriété ?
1. Une agriculture bio-logique
En termes d’impact carbone, l’agriculture biologique, pour peu qu’elle respecte les cycles naturels du vivant, constitue aujourd’hui le modèle le plus vertueux. Elle travaille le sol moins en profondeur, favorise la présence de haies et de prairies permanentes, cultive des engrais verts, bannit les produits chimiques… L’élevage en agriculture biologique est basé sur des systèmes herbagers pâturants et autonomes, avec des haies et des prairies qui favorisent la biodiversité et séquestrent du carbone.
3 000
FERMES BIO
Vingt groupements de producteurs 100 % bio sont associés et partenaires de la coopérative Biocoop, cela représente trois mille fermes partout en France.
« On peut dire que l’agriculture biologique en tant que modèle est un système moins émetteur de carbone. »
Serge Le Heurte, chargé de missions bio et agricoles chez Biocoop
2. Les serres chauffées : une absurdité
Ah les tomates en hiver, on en rêve ! Euh non, les tomates en hiver sont une aberration. Saviez-vous qu’un kilo de tomates cultivées sous serre chauffée, même bio, a une empreinte carbone de 2,2 kilos de CO2, soit sept fois plus qu’un kilo de tomates françaises de saison ? Alors pour nous, la serre chauffée pour les tomates, et même pour toutes les productions, c’est définitivement non !
3. des transports optimisés
Pour pouvoir garnir chaque jour les rayons de vos magasins, les produits sont livrés par camion à la plateforme de Biocoop qui livre à son tour les magasins. La plateforme d’approvisionnement de Biocoop permet d’optimiser la logistique. Grâce à cet outil mutualisé précieux, les camions circulent toujours bien pleins et leurs tournées seront bientôt optimisées en continu.
4. Du champ à l’assiette en quelques kilomètres
Il faut l’accepter, cela ne cadre pas toujours avec notre imaginaire, mais parfois, une carotte acheminée du Sud de la France avec plusieurs tonnes de congénères a un impact carbone inférieur à celui d’une carotte ayant poussé à quelques kilomètres livrée par le ou la productrice…
Mais soutenir l’agriculture bio locale n’est pas une option tant son rôle est majeur dans la préservation de notre territoire, de notre santé et de l’économie locale. C’est justement pour améliorer l’impact carbone de nos produits locaux, ceux que Scarabée achète en direct, que nous impulsons avec les producteurs et productrices situé·es dans un rayon de soixante-dix kilomètres un projet de mutualisation des livraisons en mode coopératif et décarboné.
5. L’avion c’est définitivement non !
Cela paraît évident mais nous le redisons haut et fort : nos produits ne prennent jamais l’avion. Ni les bananes, ni le chocolat, ni même aucun ingrédient entrant dans la composition des produits transformés. Pour s’en assurer, les gestionnaires de données vérifient une à une toutes les informations présentes sur l’étiquetage de chaque produit.
6. le poids de l’emballage
Si nous développons la vente en vrac depuis de nombreuses années, ce n’est pas juste pour faire de jolis rayons de légumes secs de toutes les couleurs ou de biscuits de toutes les saveurs. C’est surtout pour réduire l’empreinte carbone de près de trois cent cinquante références. Un emballage pour cinq kilos de pâtes pèsera toujours moins que dix sachets de cinq cents grammes.
Et puis, diminuer le poids des emballages, cela passe aussi par l’écoconception. Et c’est un travail de longue haleine que mène Biocoop avec ses partenaires. Un exemple parmi d’autres : l’évolution de l’emballage des épices. En passant de pot plastique à sachet papier, il permet d’économiser onze tonnes de plastique par an. Et de diminuer de 47 % le poids d’emballage. Et ce n’est pas rien !
-52 %
c’est la réduction du poids de l’emballage quand on passe au vrac
7. planet score, bien plus qu’un label
Pour afficher en toute transparence l’impact environnemental des produits alimentaires de sa marque, Biocoop a décidé d’utiliser le Planet score, outil indispensable à la transition écologique de l’agroalimentaire.