Scarabée, mobil’employeur

Scarabée a été récompensée par Rennes Métropole pour son soutien aux mobilités durables. Le label Mobil’employeur n’est pas juste une récompense mais un dispositif complet qui encourage notre coopérative à poursuivre son action pour favoriser les déplacements écoresponsables de ses salarié·es.

Une charte pour des déplacements responsables

Tout a commencé par l’élaboration d’une charte concoctée avec la complicité des salarié·es. Objectif : coller à la réalité de chacun·e et franchir une marche pour décarboner autant que possible nos mobilités. Quatre principes directeurs en constituent les piliers :

• Priorité aux mobilités actives
• Favoriser les transports collectifs
• Encourager le covoiturage
• Réduire l’usage de la voiture individuelle

Les « mobilités douces » sont une clé qui permet à la fois de préserver la qualité de l’air et d’améliorer la qualité de vie au travail en encourageant concrètement des pratiques favorables à une bonne santé.
Mais c’est quoi pour Scarabée la mobilité douce ? La marche à pied, le vélo, la trottinette sont des modes actifs et totalement décarbonés. L’utilisation du covoiturage ou des transports en commun mutualisent le véhicule et contribuent à limiter les émissions de CO2. Et puis aussi la « non mobilité » ! Le télétravail est un levier que nous avons activé depuis quelques années qui permet d’éviter les trajets non nécessaires.
Une charte, c’est bien, mais concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?

Vive le vélotaf !

Pour encourager nos scarabées à venir travailler en pédalant, nous nous efforçons d’offrir les conditions les meilleures possibles : parkings vélo abrités et sécurisés en cours de déploiement sur cinq de nos neuf sites, kits de réparation, douches sur plus de la moitié des sites, indemnisation des kilomètres parcourus à vélo ou trottinette pour venir au travail ou se déplacer sur le temps du travail. Résultat : les parkings vélo sont pleins, près de 36 % des salarié·es viennent travailler à vélo, et même 100 % pour notre magasin de Jacques Cartier !

On la joue collectif

Pédaler c’est bien mais on n’est pas obligé d’aimer ça, et parfois même notre corps ne nous le permet pas. Alors on a une solution : inciter nos scarabées à prendre les transports en commun. Ce qui est bien, c’est que tout nos magasins sont desservis par des lignes de bus ou de métro. Ce qui est encore mieux, c’est que l’abonnement est pris en charge à 75 %. Si on ajoute à cela les tarifs préférentiels que nous avons obtenus grâce à ce label de Rennes Métropole, c’est sûr, toutes les personnes desservies par les transports en commun ne trouveront pas de meilleure solution.

La voiture, en toute sobriété

Le vélo c’est formidable, les transports collectifs c’est génial, mais lorsqu’on habite en pleine campagne à vingt kilomètres de son lieu de travail, il faut être honnête, ce n’est pas toujours possible. En revanche, ce qui est possible, c’est de partager son véhicule. C’est ce que nous incitons à faire en donnant un accès prioritaire à nos quelques places de stationnement aux covoitureuses et covoitureurs et en indemnisant les kilomètres parcourus en mode covoit’

Et pour ceux qui se déplacent beaucoup, comme par exemple ces scarabées que vous ne voyez pas mais qui permettent à la coopérative de fonctionner, ceux qui effectuent des livraisons d’un magasin à l’autre ou se déplacent constamment pour réparer ici une chambre froide capricieuse, là une caisse défaillante ? Eh bien à ceux-ci, nous proposons une formation à l’écoconduite. Conduire oui, mais en toute sobriété s’il vous plaît !

Se déplacer moins et mieux

Il y a un déplacement qui est encore moins impactant que tous ceux-ci : celui qui n’existe pas ! Chez Scarabée, le télétravail est possible… dès que c’est possible. Deux jours par semaine pour les salarié·es des services support (d’où pensez-vous que nous écrivons ces quelques lignes ?) et puis la possibilité de travailler à distance lors des journées entrecoupées de visites de partenaires ou fournisseurs. En un mot : fluidifier. La souplesse, c’est la possibilité aussi d’adapter ses horaires pour échapper aux heures de pointe ou aux événements exceptionnels. Le télétravail, ce n’est pas une recette magique pour améliorer la qualité de l’air et la santé et les conditions de travail, mais c’est un ingrédient dont on aurait tort de se priver.